Approbation d’un vaccin et le Dr Arruda devant les parlementaires
Avec
Paul Arcand
Présenté par
Paul Arcand revient sur le passage du directeur national de la santé publique devant une commission parlementaire de l’Assemblée nationale avec le député du Parti Québécois Pascal Bérubé. Entrevue avec Benoît Masse de l’École de santé publique de l’Université de Montréal concernant l’approbation par Santé Canada du vaccin de Pfizer-BioNTech. Aussi: les tenants et aboutissants du resserrement demandé par le premier ministre qui a averti d’une présence policière accrue pour faire respecter les règles sanitaires avec Me Denis Gallant, avocat.
À l'occasion de sa revue de presse, jeudi matin, Paul Arcand aborde le témoignage de Karl Malenfant, qui a débuté mercredi, à la Commission Gallant.
L'ancien vice-président aux technologies de l’information de la Société de l’assurance automobile du Québec s'est défendu d'avoir favorisé et embauché des amis pour des postes clés liés à ce projet d'envergure.
Paul Arcand explique que le témoin offre de très longues réponses aux questions et n'hésite pas à critiquer certaines des questions du procureur.
«Nerveux et arrogant, Karl Malenfant tente de s'imposer et de diriger la discussion [...] Je pense que Karl Malenfant a fait une très grosse erreur quand il a décidé, avant de comparaître, de sortir dans les médias pour attaquer la commission.»
Visiblement irrité par la situation, le commissaire Denis Gallant est intervenu à plusieurs reprises pour réprimander le témoin.
Autres sujets traités:
De nombreux incidents impliquant des motos au Québec;
À Laval, un prédateur de 22 ans fait au moins 15 victimes;
Un meurtre de 2008 enfin résolu;
En Angleterre, un traitement royal pour Donald Trump;
Un autre «talk-show» de fin de soirée tombe aux États-Unis.
À l'occasion de la revue de presse, mercredi, Paul Arcand a commenté le témoignage de l’ex-PDG de la SAAQ, Nathalie Tremblay, qui a révélé à la commission Gallant que la société d’État savait dès 2020 que ses fournisseurs ne livreraient pas tous les services numériques prévus, mais que cette information n’avait pas été transmise au ministre des Transports de l’époque, François Bonnardel, lors d’une rencontre clé en 2021.
L’ex-PDG a tout de même refusé de blâmer Karl Malenfant pour les déboires du projet SAAQclic et a nié avoir démissionné pour éviter les conséquences de cet échec.
«Il y a quelque chose d’irritant à voir ces dirigeants vouloir se protéger d’abord et tenter de nous endormir, avec quelques sanglots, en nous disant qu’ils sont de bonnes personnes. Le problème, ce n’est pas ça : le problème, c’est qu’elle savait que le naufrage s’en venait et qu’elle s’est poussée avant que le bateau frappe le mur», a réagi Paul Arcand lors de sa revue de presse de mercredi.
Autre sujets abordés:
La situation humanitaire à Gaza se détériore à grands pas. Après s’être montrées plus discrètes au début du conflit, les puissances européennes haussent le ton. La France a notamment déclaré que cette guerre « n’avait plus raison d’être ».
Les tensions s’accentuent entre la Russie et l’Europe alors qu’un drone est tombé en Pologne.
Le ministre Dubé a présenté une voie de passage aux médecins spécialistes : « Il semble que ça n’a pas été bien reçu. »
Sondage : les Québécois ne veulent pas d’un référendum et, de toute façon, ils voteraient Non.
Votre portefeuille : le taux d’intérêt et le prix de la viande à surveiller.
Allez-vous voter aux élections municipales ?
À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand est revenu sur l’histoire de la mère de la fillette de trois ans retrouvée abandonnée sur le bord d’une autoroute en Ontario.
La femme de 34 ans a été déclarée non criminellement responsable par le tribunal.
Ce verdict de non-responsabilité a également été rendu dans d’autres dossiers largement médiatisés, comme le drame de la garderie de Laval ou l’affaire de l’homme de 24 ans qui a agressé un membre de la communauté juive devant ses enfants.
Mais pourquoi autant d’accusés sont-ils déclarés non criminellement responsables au Québec?
Le problème serait-il dans la manière dont on traite les enjeux de santé mentale dans notre système?
«Vous pensez que votre fille, votre frère ou un parent ne va pas bien et que ça dérape? Eh bien, vous ne pouvez absolument rien faire. À moins qu’il y ait une menace. Il faut donc que les policiers soient convaincus de la menace ou qu’un juge ordonne l’hospitalisation. [...] La maladie l’emporte sur le bien-être du patient dans notre système, et on a besoin d’un geste ultime avant d’intervenir. Pourquoi toujours attendre le pire?», se demande Paul Arcand.
Les autres sujets abordés :
Malgré des accusations de génocide, Israël lance une offensive contre Gaza.
Les autobus scolaires Lion Électrique ne sont toujours pas autorisés à transporter des enfants.
À Trois-Rivières, une chicane d’enfants dégénère et des armes blanches sont sorties...