En 1995, un nouveau cryptide (un animal inconnu de la science) fait son entrée dans la littérature paranormale : El Chupacabra (littéralement « le suceur de chèvres »). Cette étrange créature ― parfois décrite comme une petite gargouille et parfois comme une espèce de canidé sans poils ― vampiriserait ses victimes sans se nourrir de leurs chairs. El Chupacabra tuerait uniquement pour le plaisir. Ses origines restent nébuleuses. Certains prétendent qu’il pourrait s’agir d’un être extraterrestre « abandonné » sur Terre (à l’image du pauvre E.T. du film de Steven Spielberg) ou plus inquiétant, d’une créature hybride issue de manipulations génétiques. Gare au Chupacabra !
En novembre 1996, un couple sans histoire d'Eustis, en Floride, est sauvagement assassiné. Le tueur a utilisé un objet contondant pour leur défoncer le crâne. Pendant un moment, les enquêteurs songent à un braquage à domicile qui aurait mal tourné. Mais plusieurs éléments ne collent pas. Plus inquiétant, la cadette de la famille, une adolescente de 15 ans ― présente lors de l'agression ― a aussi disparue. A-t-elle été enlevée par l'agresseur ou a-t-elle joué un rôle dans ce terrible drame ? Un certain Rod Ferrell va bientôt se retrouver dans le collimateur de la police. Il s'agit d'un adolescent de 16 ans, passionné de sciences occultes. Ce Rod Ferrell se dit lui-même un vampire vieux de 500 ans. Le diable l'aurait apparemment chargé de réunir de jeunes Américains pour créer une armée des ténèbres... et cette armée vient de passer par Eustis.
Pour les parapsychologues, les phénomènes de poltergeist sont parmi les plus intéressants. Ils se caractérisent par des manifestations spontanées, bruyantes et parfois… destructives : coups frappés dans les murs, meubles qui bougent tout seuls, vases lancés contre les murs, etc. Ces phénomènes sont rarement associés à des apparitions ou à des « comportements intelligents », mais il y a des exceptions. Dans les années 1970, deux histoires de poltergeist atypiques ont alimenté la controverse : ceux du village de La Machine, en France, et celui d’Enfield, un quartier populaire de Londres, en Angleterre. Encore aujourd’hui, ces cas figurent parmi les plus déroutants de l’histoire de la parapsychologie.
Dans la littérature sur les phénomènes étranges, il y a un groupe d’anomalies regroupées sous le vocable de UGM, pour « Unexplained Ground Markings », un acronyme que nous pourrions traduire par « marques inexpliquées sur le sol ». Comme le nom l’indique, il s’agit d’empreintes mystérieuses qui défient les explications rationnelles. Les amateurs de mystères les associent volontiers à des êtres fabuleux, des extraterrestres au diable, en passant par les fées et les farfadets. Objectivement, ces empreintes posent un sérieux défi à la science puisque leur interprétation repose essentiellement sur les spéculations proposées par les enquêteurs. Le « coupable » n’est jamais vu…Anomalies naturelles ou manifestations surnaturelles ?