Un article de La Presse raconte le témoignage percutant de Stéphane Guay, survivant de la tuerie de la Polytechnique en 1989.
L'étudiant, qui se préparait à un exposé oral, a vu le tueur entrer, le prenant d'abord pour un camarade avec une barre de métal. Il est ensuite tombé dans un état de choc, puis s'est échappé, passant à moins d'un mètre de l'assaillant.
Il fut le premier à composer le 911, un service encore nouveau. Le récit se termine sur une note troublante: un animateur lui a reproché publiquement le manque de «chevalerie». Un témoignage bouleversant, mais teinté d'espoir.