Retour sur une histoire qui a beaucoup marqué les gens récemment: celle d'une homme, Tammy Hussey, résident de la région de Toronto, qui a voulu acheter un Jeep Compass 2021. Jusque-là, rien de trop choquant, mais quand il a sorti son chéquier pour payer, il s'est fait refuser la transaction et on lui a demandé de quitter le concessionnaire.
Forcé de contracter un prêt, afin que le concessionnaire touche la commission, il s'est demandé si cette pratique était légale...
C'est une zone grise: techniquement, on ne peut pas refuser quelqu'un qui veut payer un bien. Sauf que ça se fait et ça ne se dit pas souvent. Souvent, la marge de vente d'un véhicule n'est pas assez pour payer tous les frais de concession, donc on se rattrape avec les assurances, les produits supplémentaires ou en financement.
Avec les taux d'intérêts entre 6,5 et 8,5%, c'est de l'argent qui va en partie dans les poches des concessionnaires. donc il se peut que le vendeur attende qu'un client prenne du financement au lieu d'un acheteur qui payera comptant. La commission peut varier d'une entreprise à l'autre, comme on peut passer par notre propre prêteur. Benoit Charette, dans ce sens, nous conseille de voir du côté des institutions financières, car les taux risquent d'être moins élevés.
Est-ce que les stocks de voitures usagées sont revenus ?
On commence tranquillement à revenir vers une production normale, mais avec les taux d'intérêt élevés et les prix des véhicules qui sont toujours à la hausse, les gens vont plutôt être tentés de réparer leurs voitures.
On accumule, et on commence à voir des pick-ups financés à moins de 1%. La majorité des concessionnaires ont commencé à se retrouver avec des stocks. On annonce une diminution des prix des véhicules d'occasion d'ici l'année prochaine.