• Auto123 effectue un premier essai de la Audi A6 2026.
Porto, Portugal — Audi nous propose cette année une nouvelle génération de sa berline A6. Oubliez ce qui avait été mentionné ces derniers mois concernant l’utilisation des chiffres pairs pour désigner les modèles électriques et impairs pour ceux à essence, car la compagnie a fait marche arrière de ce côté.
Les produits porteront les mêmes noms, avec une distinction pour ceux répondant au travail d’électrons.
Ainsi, pour cette sixième génération de la berline A6, nous aurons droit à tout. Au Portugal, c’est la variante à essence que nous sommes allés découvrir. Découvrir, oui, car ce n’est que plus tard que nous l’essaierons. En revanche, nous avons pu prendre le volant de la version familiale, celle que l’on connaît comme l’A6 Avant.
Puisque la conduite va être très similaire, voire identique, on vous décrit l’ensemble de l’œuvre, avec les nuances nécessaires lorsqu’il est nécessaire de le faire.
Audi A6 2025 : quoi de neuf ?
Comme c’est souvent le cas avec un produit allemand, nous avons droit à une version au départ, et il faudra voir pour la suite, comme des versions S6 et RS6, entre autres. Aussi, avec un modèle qui est d’abord présenté en sol européen, là où il va faire ses débuts, il faut se montrer patients avant de connaître tous les détails entourant nos déclinaisons, leurs prix, etc.
Et si la version Avant ne nous est pour le moment pas proposée, nous verrons, car avec la cuvée actuelle, nous avons quand même droit à la livrée de performance RS6 Avant.
On se contentera de vous dire que la gamme va sûrement s’étoffer dans le temps.
La nouvelle A6 se dépose sur la plateforme PPC (Premium Platform Combustion) du groupe Volkswagen. Il s’agit du premier essai d’un modèle à essence construit sur cette structure.
Design de la Audi A6 2026 : 8,5/10
Audi nous a démontré, au fil des décennies, qu’elle pouvait accoucher de modèles aux lignes extraordinaires (TT, R8). Elle nous a aussi prouvé qu’elle pouvait donner naissance à des produits aux lignes très conservatrices. C’est le cas de la berline A6, qui a toujours séduit SA clientèle, mais sans jamais faire courir les foules.
Avec cette nouvelle mouture, on conserve une certaine approche traditionnelle, mais le modèle porte des lignes un peu plus singulières, notamment à l’arrière avec un coffre à la poupe retroussée, offrant l’effet d’un aileron pour un meilleur appui et un aérodynamisme amélioré. C’est reconnaissable au premier coup d’œil.
Ce qui est aussi reconnaissable, c’est la signature lumineuse du modèle, tant à l’avant qu’à l’arrière. On a accès à sept animations particulières et en cas de situation d’urgence sur la route, on peut faire apparaître des triangles dans la bande des feux, à l’image de ceux que l’on dépose sur la chaussée pour avertir les autres conducteurs d’un danger.
Ingénieux et sécuritaire.
Pour ce qui est de l’ensemble du design, il est intéressant de noter, et de remarquer que l’avant de la berline est identique à celui de la variante familiale, jusqu’au pilier B. Et si la version à toit allongé semble plus longue, détrompez-vous ; à la limite des pare-chocs arrière, la longueur des modèles est la même.
Là où la présentation est plus classique, c’est à l’avant. On remarque toutefois ces ouvertures verticales, situées aux extrémités avant. Ces fentes qui laissent passer l’air sont relativement nouvelles à travers l’industrie, mais elles se répandent à la vitesse de l’éclair. Elles permettent une meilleure circulation de l’air et garantissent une meilleure efficacité énergétique ; ne cherchez pas plus loin pour leur raison d’être.
En bout de piste, lorsqu’on prend le temps de jeter un œil attentif au modèle, on découvre qu’il dégage une élégance certaine, que sa présence est remarquée, le tout avec un soupçon de discrétion.
Intérieur
Certaines marques ont de la difficulté à trouver la bonne formule avec le design des habitacles modernes, c’est-à-dire dominés par des écrans. Leur intégration n’est pas toujours réussie. Chez Audi, où l’on a toujours été parmi l’élite avec la concoction d’habitacles, on ne souffre d’aucun complexe. Esthétiquement, ce qu’on nous propose est très joli et la façon dont les écrans se marient à l’ensemble plaît à l’œil.
Quant au confort, ça se place à l’abri des critiques. Les sièges avant épousent facilement les formes de notre corps et même à l’arrière, on n’a pas l’impression d’être laissés pour contre une seule seconde. On profite, en prime, de la luminosité accrue qu’il est possible de laisser entrer grâce au toit panoramique dont l’opacité peut être réglée selon le désir.
On peut aussi ajouter de la vie à bord avec sept éclairages d’ambiance. En somme, on peut vraiment personnaliser le niveau de confort. Mentionnons également la possibilité d’avoir un système de climatisation à quatre zones. Un purificateur d’air est même de la partie. Bref, rien n’a été laissé au hasard.
La technologie de la Audi A6 2026 : 9,0/10
Si vous aimez les écrans, ce n’est pas ce qui manque. En plus de celui du Cockpit Virtuel qui se trouve devant nous, on trouve celui du système multimédia MMI (Multi Media Interface) d’Audi, en plus de celui du passager (option). La qualité graphique est irréprochable et les cartes de navigation 3D sont franchement magnifiques alors qu’on a l’impression d’explorer Google Maps sur notre écran d’ordinateur personnel.
La chaîne audio Bang & Olufsen propose aussi une expérience auditive hors du commun, d’autant plus appréciable en raison de l’excellent niveau d’insonorisation de la cabine. Et que dire de cette innovation que l’on voit avec les produits de luxe du groupe, soit la distribution des instructions relatives au système de navigation… directement dans l’appuie-tête du conducteur.
Et bien sûr, rien ne manque en matière de connectivité, alors qu’Audi propose une expérience de plus immersive pour ceux qui aiment relier leur vie aux fonctions de leur véhicule.
Motorisation de la Audi A6 2026 : 8,5/10
Sur notre marché, nous aurons droit au départ à une seule motorisation, soit un V6 turbo de 3,0 litres, un bloc qui va nous livrer 367 chevaux et 406 lb-pi de couple sur un plateau d’argent. Une boîte de vitesses automatique à sept rapports danse le tango avec lui, en toute harmonie. Le fruit de leur travail est envoyé aux quatre roues et est géré par le système quattro d’Audi, une référence, comme vous le savez peut-être.
Avec la suspension adaptative, on peut choisir, en option, d’avoir des roues directionnelles à l’arrière. Elles ont la particularité de tourner jusqu’à cinq degrés à basse vitesse, en direction opposée, pour améliorer la maniabilité là où l’espace est compté. Elles peuvent aussi pivoter dans le même sens que les roues avant, à plus haute vitesse cette fois, afin d’améliorer la tenue de route en virage ou encore faciliter les changements de voie.
Enfin, à la hauteur du châssis, beaucoup de changements ont été apportés, dans le but d’améliorer la solidité de l’ensemble, et au passage, la tenue de route du modèle. On a, entre autres, rigidifié les composantes situées entre le volant et les roues, soit la crémaillère et la barre de torsion, notamment. Le carrossage de l’essieu avant a aussi été repensé, pour une meilleure stabilité.
Conduite de la Audi A6 Avant 2025 : 9,0/10
Toutes ces améliorations ont bien sûr des effets bénéfiques derrière le volant. On sent en fait une voiture plus connectée que jamais à la route, du moins un véhicule qui nous transmet une excellente rétroaction. La direction offre une précision qui nous met en confiance, qu’importe qu’on se trouve en ville, sur l’autoroute ou encore sur un tracé sinueux. La puissance, a-t-on besoin de le spécifier, est amplement suffisante.
Notez que ces sensations ont été vécues au volant de la version Avant, mais ce sera similaire avec la berline.
Autre truc intéressant, la motorisation profite d’un système hybride léger de 48 volts. Ce dernier permet de rouler en mode tout électrique sur de petites distances. Il aide surtout à réduire la consommation en fournissant une aide à l’accélération, en livrant un couple instantané et supplémentaire. Il est aussi capable de récupérer de l’énergie, si bien que ses ressources ne s’épuisent pas.
Notre essai a été court, soit moins de quatre heures au volant, et sous des conditions météo atroces, de surcroît, où la pluie a été constante et abondante. L’Audi A6 n’a pas bronché, cela dit, une preuve de l’excellente efficacité de son rouage intégral.
Contenu original de auto123.