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«Les partisans des Alouettes méritent le talent» -Danny Maciocia
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Les Alouettes de Montréal ont un nouvel entraîneur-chef, ils ont toujours le même directeur général, ils n’ont plus de président et ils ont perdu un adjoint à l’entraîneur.
Histoire de résumer la situation sous tous les angles, l’animateur Mario Langlois a parlé avec le directeur général (Danny Maciocia), le nouvel entraîneur (Jason Maas) et l’adjoint parti travailler avec les Roughriders de la Saskatchewan (André Bolduc).
« Ça fait quelques jours qu’on a pris la décision d’amener Jason Maas à Montréal. Je connais Jason depuis plusieurs années, mais j’ai fait des recherches avec des anciens entraîneurs qui ont travaillé avec, ou même, des joueurs qui ont travaillé avec lui. Ils m’ont tous confirmé ce que je pensais déjà.
Source: 98.5 Sports/Jean-Sébastien Hammal
« C’était tout un processus. Oui, j’avais mon opinion sur Jason Maas, mais les quatre autres entraîneurs ont eu les mêmes opportunités avec Mario Cecchini (le président sortant). »
André Bolduc, pressenti par les Alouettes, a préféré partir en Saskatchewan. Qu’est-ce qui lui manquait?
«Il a fait du boulot incroyable et je pense que tout le monde l'apprécie. Il a grandi à l’intérieur de cette organisation. Qu’est-ce qui lui manquait? Probablement, le fait qu’il n’a jamais été coordonnateur. C'est une pièce qu'il a besoin d'avoir d'après moi. Et j’espère qu’il va le vivre en Saskatchewan. »
Qui est le patron?
La succession de Sid Spiegel est propriétaire des Alouettes. Avec le contrat non renouvelé du président sortant Mario Cecchini, qui est le patron de Danny Maciocia?
«Je travaille directement avec un avocat de la succession. Est-ce qu’on se parle tous les jours? Non. Mais il m’a donné un mandat. Est-ce que j'entrevois des problèmes dans le futur, j'espère que non.»
Maciocia a d’ailleurs précisé qu’il n’a pas été payé davantage quand il a cumulé les fonctions d’entraîneur en plus de celles de directeur-général.
«J'ai pas touché une cenne de plus. Je voulais le faire pour le bien de l'organisation».
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«Je crois en les gens et je crois en Danny» -Jason Maas
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Pour Jason Maas, ancien joueur et ancien entraîneur, être un entraîneur-chef commence par une notion de confiance au sein d’une organisation.
«Au départ, je crois en les gens. Et ça commence avec Danny qui me fait confiance en m’amenant ici. Il croit en moi et je crois en lui. C’est une bonne chose que le directeur général et l’entraîneur aient la même vision.
«Et on croit tous les deux en les gens et une certaine manière de travailler. Et pour moi, c’est comme ça que de bonnes relations se forgent et comment de bonnes équipes sont bâties. C’est une question de culture. Tu veux avoir du succès? Ça prend les bonnes personnes. En définitive, ça passe par les joueurs. »
Source: 98.5 Sports/Jean-Sébastien Hammal
Le temps de partir
Pour sa part, André Bolduc avait déjà entrepris des pourparlers avec d’autres équipes au moment où se déroulaient les entrevues pour le poste à Montréal. Il avait d’ailleurs parlé à Jason Mass dès dimanche. Et il savait qu’il n’allait pas demeurer à Montréal.
« Ma décision était déjà prise. Ça m’a pris deux semaines pour prendre ma décision. Mes enfants et ma famille soutenaient ma décision. »
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«Comment j’aurais pu m’asseoir à côté d’un huitième entraîneur?» -André Bolduc
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Bolduc sentait qu’il avait fait une bonne présentation, mais plus le temps passait, plus il lui semblait évident qu’il n’allait pas avoir le poste. Entretemps, il était courtisé par les formations de Toronto, Ottawa et la Saskatchewan.
«Après huit ans – neuf, en comptant la pandémie -, ça aurait été mon huitième entraîneur-chef. Comment j’aurais pu m’asseoir à côté d’un huitième entraîneur-chef en neuf ans? Et puis, je n’ai pas eu ma chance dans tout ça. C’est le temps. »
