Quand la pandémie faisait rage, les achats en ligne étaient souvent la seule manière de se procurer des marchandises. On commandait quelques items, puis on retournait - sans frais - ceux qui ne nous convenaient pas. Depuis quelques mois, les politiques de retour de plusieurs commerces demandent désormais des frais quand on décide de retourner des articles.
Cette pratique est tout-à-fait légale, car si un item n'est pas défectueux, les magasins ne sont nullement obligés de reprendre gratuitement ce qu'on avait commandé.
Qu'en est-il des politiques de garantie de bas prix? Dans ce cas, c'est la même chose : les commercants ne sont pas obligés d'égaler un prix d'un autre endroit, ni de vous redonner un rabais, si par exemple, un produit acheté tombe en soldes quelques jours après l'achat.
Et les politiques relatives aux cartes-cadeaux?
Si jamais il reste moins de cinq dollars sur une carte-cadeau, vous pouvez demander au commerçant de vous donner ce montant en argent comptant.
En ce qui concerne les montants facturés sur une carte de crédit lors d'une réservation au restaurant, il y a plus de nuances. Un association de restaurateurs québécois demande un changement dans la Loi, pour minimiser les conséquences des no-show. Pour l'instant, il n'est pas permis de facturer des clients qui n'honorent pas leurs réservations.
En ce moment, un restaurateur peut demander un numéro de carte de crédit, il peut même exiger un acompte, mais il ne peut pas retenir des frais sur votre carte de crédit si jamais vous ne vous présentez pas au restaurant. Même chose pour les salons de coiffure et les salon d'esthétique.