Hockey Canada a dévoilé son plan d'action visant à lutter contre les problèmes systémiques du sport.
Ceci est survenu à la veille du début d'une deuxième série d'audiences parlementaires sur la gestion par l'organisme d'une agression sexuelle présumée en 2018.
« On retrouve plusieurs éléments fondamentaux, qui visent à s’attaquer aux comportements toxiques »
- Adoption de la version 6.0 du Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport.
- Mise en place d’un système complet de signalement et de suivi pour traiter tous les cas de maltraitance, de mauvais traitements ou de harcèlement. Hockey Canada rendra des comptes en publiant un rapport chaque année.
- Amélioration de la formation pour les joueurs, les entraîneurs, les employés et les bénévoles, de façon à offrir un volet élargi sur la masculinité, le consentement et les comportements toxiques et à faire la promotion au hockey d’une culture favorisant la prise de parole.
- Révision exhaustive de tous les programmes de formation par un spécialiste indépendant.
- Mise en place d’une vérification avancée du caractère pour tous les programmes de la haute performance.
- Adoption d’une disposition selon laquelle une violation du code de conduite ou un refus de coopérer à une enquête peut se traduire par la perte permanente du privilège de participer aux programmes de Hockey Canada.
- Accent sur un service rigoureux axé sur des initiatives de sécurité et d’inclusion, y compris la lutte au harcèlement et aux mauvais traitements, la prévention des blessures, la santé mentale et l’équité entre les genres, et prévoir les investissements connexes.
(Source : un communiqué de Hockey Canada)
«Toutes ces mesures s'ajoutent à celles annoncées dans une lettre ouverte de l'organisme publiée le 14 juillet, y compris la relance d'une enquête indépendante sur l'agression sexuelle présumée impliquant des membres de l'équipe nationale junior de 2018. »
Hockey Canada est critiqué de toutes parts depuis qu'on a appris, en mai, que la fédération avait réglé à l’amiable une poursuite intentée par une femme qui allègue avoir été violée, alors qu'elle était intoxiquée, par huit joueurs non identifiés, dont des membres de l'équipe nationale junior de 2018.
L'agression serait survenue au terme d'un gala à London, en Ontario, il y a quatre ans.