Le gardien de but Samuel Montembeault a tout récemment signé un contrat de deux ans avec les Canadiens de Montréal. Au lendemain de l’annonce de cette entente, le principal intéressé répond aux questions de l’animateur Philippe Cantin.
Le natif de Bécancour souhaitait d’ailleurs poursuivre sa carrière à Montréal.
«Ça fait du bien, d’autant plus que ça s’est réglé rapidement. C’est l’fun de mettre ça derrière et de pouvoir me concentrer sur l’entraînement.»
Malgré une saison extrêmement difficile pour le club montréalais, Montembeault a toujours démontré une attitude très positive.
«Quand ton équipe accumule les défaites, ça met davantage de pression sur un gardien. Ce n’est pas facile. Cela dit, je suis [resté enthousiaste]. Ça fait partie de ma personnalité, je suis calme et enjoué. Je veux arriver à l’aréna avec le sourire et une bonne attitude. C’est apprécié par les partisans, tout comme les coéquipiers et les entraîneurs. J’ai un très beau travail. Je joue au hockey.»
Le Québécois âgé de 25 ans a présenté une fiche de 8-18-6 en 38 matchs avec les Canadiens la saison dernière, présentant une moyenne de buts alloués de 3,77 et un pourcentage d'arrêts de ,891.
Réclamé au ballottage par le Tricolore le 2 octobre 2021, il jouera sa sixième saison dans la LNH. Il a remporté 17 victoires en 63 matchs.
Durant l’entretien avec Philippe Cantin, il a également parlé du marché difficile de Montréal.
«C’est beaucoup de pression. La ville est hockey. Les fans en demandent beaucoup, certes. Mais, j’aime ça.»
En entretien également avec Yanick Bouchard, Samuel souligne qu'il s'assurera d'être prêt au prochain camp d'entraînement alors qu'il n'a aucune idée du rôle qu'on lui confiera. Il est bien évidemment conscient que l'avenir de Carey Price influencera beaucoup son avenir avec le Tricolore.
«Je vais m'assurer d'être prêt et on verra au camp!»
Abordant les difficultés que son équipe a connues la saison dernière, Montembeault souligne que l'organisation ne s'est pas vraiment avancée auprès des joueurs sur la direction que souhaite prendre la formation. Il constate donc, comme les amateurs, que la brigade défensive de l'équipe sera vraisemblablement plus jeune que l'hiver dernier, mais soutient ne pas connaître davantage les intentions de ses patrons.
En toute fin d'entretien, Samuel nous parle de la condition de santé de son frère qui souffre d'albinisme et il se dit très fier de lui, alors que ce dernier a réussi à obtenir son permis de conduire. Un exploit pour le jeune homme et une grande source de fierté pour ses proches. Toute la famille Montembeault semble donc avoir de belles raisons de se réjouir cet été, dans la vie comme au hockey.
On l'écoute...