Revlon se place sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis ; la division canadienne est incluse dans la procédure.
Cette entreprise de cosmétique, une multinationale de 90 ans, s'est placée à l’abri de ses créanciers, puisqu’elle est accablée par sa lourde dette, les perturbations de son réseau de chaînes d'approvisionnement et la flambée des coûts.
La société basée à New York a déclaré qu'après l'approbation du tribunal, elle s'attend à recevoir un financement de 575 millions de dollars de la part de ses prêteurs actuels, ce qui lui permettra de poursuivre ses activités quotidiennes.
Revlon est un pilier du milieu depuis des décennies. Mais ces dernières années, elle a dû faire face non seulement à une lourde dette, mais aussi à une concurrence accrue et à son incapacité à suivre l'évolution des goûts en matière de beauté.
« Le secteur des produits de beauté va très bien. […] Revlon, fondé en 1932, n’a jamais réussi à se positionner dans le top 3. Ces 20 dernières années, l’entreprise a vivoté et n’a pas réussi à s’associer à de grands noms d’ambassadrice. Elle n’a pas pu attirer de grandes porte-paroles pour la marque, ces égéries qui ont une forte influence auprès des consommatrices et consommateurs. »