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Roxane Bruneau (Partie 1)
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Roxane Bruneau a été l’une des grandes gagnantes du Gala de l’ADISQ cet automne.
La jeune femme y a remporté quatre Félix : interprète féminine de l’année, chanson de l’année (À ma manière), album de l’année - pop et album de l’année – succès populaire.
En entrevue avec Sylvain Ménard pour la série Entre nous, l’artiste âgée de 30 ans a exprimé à quelle point ces récompenses l’ont touché.
« La reconnaissance du public, ça fait toujours du bien et je l’ai à chaque spectacle, mais la reconnaissance de mes pairs cette année, ça a mis comme une espèce de… «stamp». Ça passe. »
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Roxane Bruneau (Partie 2)
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En tenant compte des variantes de votation (vote du public, vote des pairs), Roxane Bruneau a droit à un équilibre qui n’est pas si évident à obtenir.
« Quand tu rentres dans le milieu, souvent, on va te dire : « C’est dur d’avoir les deux. C’est dur d’avoir le succès populaire et la critique de ton bord. » Je te dirais qu’en ce moment, j’ai le meilleur des deux mondes. J’ai le public qui est en arrière de moi et j’ai aussi l’industrie qui me dit aussi que c’est valide ce que je fais. »
Qui plus est, Bruneau a obtenu cette reconnaissance avec son deuxième album (Acrophobie). Or, l’histoire a prouvé que l’accueil du public pour un deuxième disque n’est pas toujours le même que pour le premier...
Comme on dit dans le milieu : le premier disque, tu as toute ta vie pour l’écrire. Le second, environ un an.
« Je pense que c’est beaucoup de la survie (rires). Le deuxième album, c’est vraiment beaucoup de survie. C’est vraiment beaucoup d’angoisse et d’inquiétude de perdre le public, d’avoir été un one hit wonder.
« Je ne voulais pas que ça s'arrête. Il fallait que je mette les bouchées doubles pour sortir quelque d’aussi bon, même meilleur. Je suis chanceuse, ça a marché. »
