La question posée il y a dix ans est encore d’actualité aujourd’hui : veut-on de Patrick Roy au poste de directeur général des Canadiens de Montréal?
Roy s’est chargé de rappeler à tout le monde, mardi, qu’il était intéressé par le poste. Qu’en est-il des analystes aux Amateurs de Sports?
L’animateur Mario Langlois a posé la question à ses intervenants, en reprenant la question posée par Roy lui-même : « Qu’est-ce qu’ils ont à perdre à m’essayer? »
« Absolument rien », assure Benoît Brunet, qui a été le coéquipier de Patrick Roy à Montréal, notamment lors de la conquête de la coupe Stanley en 1993.
Brunet note que parmi les candidats dont les noms sont le plus souvent mentionnés, Roy a l’une des feuilles de route les plus impressionnantes.
« Patrick amènerait quelque chose que les autres candidats n’ont pas. Est-ce qu’il peut être rationnel? Je pense que oui. Est-ce qu’il peut péter les plombs une fois de temps en temps? Peut-être. Mais je pense que Patrick a acquis de la maturité. Il a appris. Il a vieilli. Il faut absolument que le Canadien rencontre Patrick Roy. »
Avec Jeff Gorton déjà installé dans le siège du conducteur par Geoff Molson, on sait déjà que le prochain directeur général de l’équipe devra travailler en duo.
« (Les Canadiens) ont décidé qu’on voulait « des » personnes. Donc, c’est un travail d’équipe », souligne Dany Dubé.
« Est-ce que la personne que l’on va choisir va être en mesure de travailler avec Monsieur Gorton? Parce que lui, il est déjà là. La personne qui va être choisie, il faut que ça fit avec Gorton. On essaie de bâtir une équipe de direction.
« Quand tu bâtis une équipe sur la glace, il faut des joueurs avec des talents complémentaires. Le jumelage des talents... Tu ne peux pas avoir tout le monde qui va faire la même chose.
« On est dans la même dynamique au niveau de la gestion. On veut une équipe. On veut du monde qui travaille ensemble. »