Patrick Roy s’est mis à l’avant-scène, mardi, quant à la succession du directeur général Marc Bergevin avec les Canadiens de Montréal.
En ouverture des Amateurs de sports, l’animateur Mario Langlois a noté qu’il acceptait la nouvelle structure du département hockey proposée par le propriétaire Geoff Molson et même le fait que le patron allait être un Américain.
Mais il y a une chose qu’il n’accepte plus.
« Je n’ai pas envie d’accepter qu’on continue de tenir à l’écart les personnes qui, non seulement ont marqué l’histoire, mais qui peuvent aider significativement, actuellement, en 2021, à ce qu’on puisse à nouveau, l’écrire. »
L’animateur note que l’on parle souvent des défauts de Patrick Roy, mais jamais de ses qualités.
« Il est bouillant… Il n’y a personne qui dit qu’il est brillant. Qu’il est intelligent. Que c’est un gagnant. Que c’est un champion. Qu’il a pris de la maturité. Que c’est un passionné.
« Patrick est à l’image du hockey québécois. C’est un homme imparfait, comme nous tous et nous toutes. On est imparfaits, parce qu’on est le fruit d’une société où les émotions sont importantes et elles ne sont pas toujours faciles à gérer. Mais écarter l’émotion de ce qu’est le Canadien de Montréal, c’est tourner le dos au Canadien de Montréal. À mon avis. »
On l'écoute...