La mort d'une boxeuse mexicaine à Montréal, jeudi, suscite des débats dans les milieux du sport et de la politique. Pour sa part, Enrico Ciccone réclame un meilleur encadrement de la boxe.
Au Québec, les sports de combat sont encadrés par la Régie des alcools, des courses et des jeux.
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Devrait-on resserrer les règles entourant les combats de boxe? - Enrico Ciccone, député libéral de Marquette et porte-parole de l’opposition libérale en matière de sports
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«La Loi sur la Régie des alcools, des courses et des jeux n’a pas changé depuis les années 1990. Il faut certainement la moderniser. La science du sport change rapidement, dont les entraînements. Il y a probablement aussi un problème à propos du matchmaking (jumelage). Je pense à cette philosophie qui consiste à feeder des boxeuses ou des boxeurs à un.e athlète qui a une chance d’atteindre les plus hauts niveaux. On pourrait revoir les critères à ce sujet. Je ne dis pas qu’il faut abolir la boxe, quoique je ne comprends pas qu’on doit frapper l’adversaire au visage…»
«Il faudrait peut-être commencer par uniformiser toutes les associations de la planète. Mais, c'est difficile.»
La jeune Mexicaine âgée de 18 ans a été victime d’un K.-O. de la boxeuse québécoise Marie-Pier Houle, samedi soir, lors d’un gala de boxe en plein air présenté par le Groupe Yvon Michel. Zapata s’était effondrée au sol quelques secondes après la fin du quatrième round.
Transportée à l’hôpital Sacré-Coeur, elle avait été plongée dans un coma artificiel. Depuis, elle luttait pour sa vie.
Une enquête
Le Bureau du coroner fera enquête sur les causes probables de sa mort. C’est une procédure normale. Dans le cas d’un décès comme celui de Mme Zacarias Zapata, le coroner intervient systématiquement.
Mentionnons qu’elle avait été victime d’un K.-O. lors d’un autre duel, environ trois mois auparavant.