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Les 7 moments marquants du 42e Gala de l’ADISQ

Les 7 moments marquants du 42e Gala de l’ADISQ
/ HPQ

Ce dimanche soir se tenait la 42e édition du Gala de l’ADISQ, animé une fois de plus par Louis-José Houde à l’antenne de Radio-Canada. Des performances de, notamment, Louis-Jean Cormier (Je me moi), Eli Rose (Carrousel), Marc Dupré (Rien ne se perd) et Anachnid (La lune, America) sont venues parsemer la soirée qui célèbre chaque année le meilleur de la musique au Québec avec la remise de 12 Félix. Une cérémonie intimiste et plutôt sobre, réalisée en tout respect des normes sanitaire, durant laquelle la tragédie de la veille qui s’est déroulée à Québec a été soulignée dans quelques discours.

Le numéro musical d’ouverture

Plusieurs artistes en nomination ont offert une prestation et ont amené le mot « distancé » à un autre nouveau. Éparpillés à travers la métropole dans des lieux extérieurs offrant un beau spectacle, les Cowboys Fringants, 2Frères, Evelyne Brochu, Naya Ali, KNLO et Bleu Jeans Bleu ont interprété respectivement L’Amérique pleure, À tous les vents, Maintenant ou jamais, Get It Right, Ça fait mal et Le king de la danse en ligne.

L’introduction par Louis-José House

L’animateur s’est amusé de ce que sont devenus les galas avec un si petit public (composé des nommés distancés répartis dans deux salles différentes, c’est faire!). Il n’a pas manqué d’écorcher Kevin Parent et ses « erreurs de jeunesse » (dixit Kevin) composées notamment de « grainer des verres ». Mais de manière générale, le discours d’ouverture était très doux, peut-être un peu trop. En 15 ans, on peut dire que Louis-José en a certainement déjà livré des meilleurs, mais celui-ci était sans doute rassembleur, ce qui semble nécessaire dans une année comme 2020.

Ariane Moffatt au piano

Comme l’an dernier pour l’hommage à feu MusiquePlus, Ariane Moffatt a rejoint Louis-José House, whisky et cigare à la main, sur scène, pour jouer quelques notes au piano histoire d’instaurer l’ambiance de leur discussion plus ou moins absurde, qui cette fois portait entre autres sur l’anormalité de la période qu’on traverse pour les artistes (et pour tout le monde). Un excellent segment!

La surprise d’Eli Rose

Eli Rose a reçu le Félix révélation de l’année, présenté par la gagnante du prix de la dernière édition, Alexandra Stréliski. Comme tout le monde, la chanteuse a accepté son prix depuis sa table dans la salle (une belle idée de l’organisation, d’ailleurs), mais plus que tous les autres, elle était complètement renversée de recevoir l’honneur! « Je perds mes mots », a lancé à plusieurs reprises la lauréate, visiblement émue, avant que la pianiste ne l’encourage en lui disant qu’elle comprenait le sentiment. Un joli moment, quoi!

Le discours de Robert Charlebois

Le légendaire Robert Charlebois a remporté le prix de Spectacle de l’année dans sa catégorie et n’a pas manqué de dire qu’il a hâte de pouvoir reprendre la scène. Mais pour ça, comme il l’a rappelé, il faut que les quelques « imbéciles » qui pensent que mettre le couvre-visage est un « geste politique » réalisent que « porter un masque, c’est un geste d’amour envers vos amis, vos conjoints et le personnel soignant ». Tenez-vous le pour dit!

Hommage à Pauline Julien, Monique Leyrac et Renée Martel

Isabelle Boulay et Pierre Lapointe ont interprété des grands succès de Pauline Julien, Monique Leyrac et Renée Martel comme Mommy, C’est toute une musique et C’est le début d’un temps nouveau, le tout dans une ambiance gogo et entrecoupé de quelques images d’archives montrant ces grandes dames de la chanson en pleine action.

Elisapie qui aborde le racisme systémique

Elisapie, lauréate dans la catégorie Artiste autochtone de l’année, a profité du court temps alloué aux discours pour parler de racisme systémique, mentionnant au passage la mort de Joyce Echaquan et référant à un autre décès survenu cette semaine (celui de l’Afro-descendant Sheffield Matthews, abattu par la police de Montréal jeudi). « Nous sommes ensemble », a-t-elle soufflé, émue.

Voici la liste des gagnants et gagnantes:

Auteur ou compositeur de l’année : Louis-Jean Cormier 

Chanson de l’année : L’Amérique pleure des Cowboys Fringants

Interprète féminine de l’année : Alexandra Stréliski

Interprète masculin de l’année : Émile Bilodeau

Groupe ou duo de l’année : Les Cowboys Fringants

Album de l’année – Adulte contemporain : Quand la nuit tombe de Louis-Jean Cormier

Album de l’année – Folk : L’étrange pays de Jean Leloup

Album de l’année – Pop : Rien ne se perd de Marc Dupré

Album de l’année – Rap : Sainte-Foy de KNLO

Révélation de l’année: Eli Rose

Artiste autochtone de l’année : Elisapie

Spectacle de l’année – Auteur-compositeur-interprète : Robert en CharleboisScope de Robert Charlebois

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