Après une première participation aux séries et une récolte de 91 points (40-31-11) l'an dernier, comment Martin St-Louis et les Canadiens pourront-ils composer avec les attentes?
Nouvelle ère, différente réalité et fin de l'effet de surprise: le Tricolore sera attendu de pied ferme dans l'Atlantique et dans l'Est cette saison.
Écoutez la table ronde animée par Mario Langlois avec les chroniqueurs Louis Jean et Stéphane Waite, mardi, en vue du début de saison des Canadiens.
«Il y a un gros bull's eye (une grosse cible) sur Martin St-Louis et sur l'équipe [...] Les Canadiens se sont faits traverser plusieurs fois l'an passé en début de saison. À un moment donné, il n'y a plus personne qui regardait le rang des Canadiens. Cette année, tout le monde sait qui est Lane Hutson. Tout le monde sait que le trio de Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky, c'est l'un des meilleurs [...] Les Canadiens ne vont surprendre personne cette année.»
Le manque de robustesse, un frein à un long parcours?
Par ailleurs, le club est-il plus équipé pour veiller tard s'il accède encore une fois au tournoi printanier?
Rappelons-nous des lacunes qui avaient été identifiées lors de l'élimination hâtive face aux Capitals de Washington au premier tour des séries. Ont-elles été comblées?
«Quand je regarde l'édition actuelle, je me dis qu'on ne s'est pas attaqué au problème. On n'est pas nécessairement beaucoup plus gros, beaucoup plus "tough", beaucoup plus fort. On est équipé pour 82 matchs, mais on n'est toujours pas une équipe aguerrie pour affronter une autre grosse équipe en séries éliminatoires.»
«On réalise que c'est un problème, mais on a des gars qui s'en viennent, je pense à Arber et à Florian Xhekaj, éventuellement. Le grand Tyler Thorpe, au niveau de la profondeur, peut-être dans un an ou deux, c'est le genre de gars qu'on va avoir besoin à un moment donné.»
Autres sujets abordés
- La nécessité de faire les séries: «Sinon, c'est deux pas en arrière», selon Stéphane Waite;
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- La décision de laisser partir Samuel Blais, qui poursuivra sa carrière à Toronto;
- La profondeur de l’alignement.