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Grande entrevue avec Geneviève Jeanson

«J'avais peur de me faire juger, de me faire détester» -Geneviève Jeanson

«J'avais peur de me faire juger, de me faire détester» -Geneviève Jeanson
Geneviève Jeanson dans les studios du 98.5. / Cogeco Média

Vedette canadienne du cyclisme féminin au tournant des années 1990 et 2000, Geneviève Jeanson revient à l'avant-plan quelque 20 ans après avoir pris sa retraite avec la biographie La Cassure (KO Éditions).

Le livre revient sur les abus physiques, psychologiques et sexuels subis dès l’âge de 15 ans par son entraîneur, ainsi que sur le dopage.


Écoutez Geneviève Jeanson parler de son livre, de son passé, de ses blessures, des abus subis et du dopage en compagnie de Mario Langlois, lors d'une longue entrevue aux Amateurs de sports.


L'écriture du livre s'est bien déroulée: «Je ne pense pas que j'aurais été capable d'écrire ce livre si j'avais encore des plaies qui étaient ouvertes. J'ai encore les cicatrices. Les cicatrices sont visibles, mais elles sont quand même guéries.»

L'entrevue avec Alain Gravel (en 2007) où elle admet avoir pris des produits dopants: «Pour la première fois de ma vie, je vais dire la vérité. J'ai 25 ans. C'est la première vraie décision que je prends en tant qu'adulte, seulement pour mon bien-être à moi.»

Quand elle refuse de demeurer au Québec, après sa retraite: «J'avais peur du jugement des autres.»

La première fois que son entraîneur l'a frappé, à l'âge de 15 ans: «J'ai été tellement surprise... De la violence comme ça, je pensais qu'on frappait quelqu'un comme ça seulement pour se défendre. J'ai eu peur.»

Les autres sujets discutés

  • Jeanson a eu peur de mourir aux mains de son entraîneur en Italie;
  • Ses problèmes de visa quand elle décide de retourner aux États-Unis;
  • «J'avais peur du jugement des autres. Je me disais: qui va vouloir me donner un travail? Qui va vouloir être mon ami? Qui va vouloir s'associer à moi? Je n'étais pas prête à retourner à l'école. [...] J'avais peur de me faire juger, de me faire détester, de me faire pointer du doigt dans la rue.»
  • «Je me disais que c'était la dernière fois (le dopage) toutes les fois»
  • Les gens qui la voyaient sous l'emprise de son entraîneur: «J'aurais aimé ça que quelqu'un dise quelque chose»
Geneviève Jeanson et Mario Langlois/Cogeco media

Source: Geneviève Jeanson et Mario Langlois/Cogeco media

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