L’idée de fournir des caméras corporelles aux arbitres pour aider à freiner les spectateurs et parents violents devrait-elle être considérée pour les arbitres de hockey du Québec?
Écoutez Richard Trottier, directeur des officiels de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, alors qu’il aborde le sujet avec Louis Lacroix.
Depuis 50 ans, il est dans le monde de l’arbitrage.
Des jeunes qui arbitrent bien souvent soit au soccer, soit au hockey, même au baseball, sont souvent intimidés par des parents qui ne sont pas contents de leur décision.
«Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même bateau, insiste-t-il. Mais pour des comportements vraiment plus graves, on a eu un dernièrement. Moi, je suis impliqué à Laval un peu, puis on a un jeune arbitre de 18 ans ou 17 ans ,après un match, qui s'est fait suivre par l'entraîneur en voiture jusque chez lui. C'est une situation qui ne devrait pas avoir lieu.»
Il ajoute toutefois que se munir de caméras corporelles serait intéressant, bien que dispendieux.