Le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres. Et d'un point de vue imagé, c'est un peu ce qu'ont vécu Kent Hughes et Martin St-Louis, vendredi.
Interrogé à Anaheim où les Canadiens jouent en soirée, l'entraîneur était plutôt soulagé de ne pas avoir vu ses vétérans changer d'adresse.
« Il est content de se retrouver après l'heure limite des échanges avec le même groupe. Lui, il a bâti des choses dans ce vestiaire, au sein de cette équipe, avec des vétérans qui travaillent à tenir ça en place. »
La réaction de l'entraîneur est donc différente de celle de son directeur général, quelques heures plus tôt, qui se disait déçu de ne pas avoir pu faire d'autres échanges.
«C'est deux univers. Celui du directeur général et celui de l'entraîneur. L'entraîneur, lui, veut travailler avec de la stabilité. Plus il est capable de passer de temps avec les mêmes joueurs, mieux c'est. Il est content avec son groupe. Son groupe répond bien. Le courant passe entre les joueurs et l'entraîneur.»
«Le directeur général, lui, est dans un autre spectre complètement. Lui, il regarde la maison et il dit: «On n'est pas encore à mettre les meubles dedans et de décorer.»
«Je fais une figure de style, mais c'est un peu ça. On est dans deux univers qui sont complémentaires, évidemment, mais qui sont complètement différents en termes de préoccupations.»
On écoute Martin et Dany...